Un jeune de 15 ans est décédé après avoir été agressé alors qu'il quittait l'école dans une ville au sud de Paris

Évry (France) (AFP) - Deux frères et deux autres jeunes ont été inculpés de meurtre pour le meurtre d'un garçon de 15 ans, ce qui a accru l'inquiétude quant aux violences dans les écoles françaises.

Deux des accusés – un jeune de 20 ans et un mineur – ont été incarcérés, tandis que les deux autres mineurs ont été placés en détention provisoire pour avoir battu Shemseddine, 15 ans, alors qu'il quittait l'école, a indiqué le procureur d'Evry, Grégoire Dulin, dans un communiqué. communiqué de presse tôt lundi après l'audience de la nuit.

"La nation entière est en deuil", a déclaré la ministre de l'Education Nicole Belloubet sur la plateforme de réseau social X après que l'écolier est décédé vendredi des suites de ses blessures, un jour après avoir été attaqué à Viry-Chatillon, une ville située à environ 20 kilomètres au sud de la France. Paris.

Il a été battu par un groupe comprenant deux frères, dans le cadre d'une dispute liée à leur sœur cadette sur "des sujets liés à la sexualité", a indiqué le procureur Dulin dans un communiqué antérieur.

« Craignant pour sa réputation et celle de leur famille, ils avaient ordonné à plusieurs garçons de ne plus avoir de contact avec elle. Ils (les frères) ont alors appris que la victime se vantait de pouvoir parler librement avec sa sœur", a-t-il précisé.

Trois personnes portant des cagoules ont attaqué Shemseddine alors qu'il quittait l'école à Viry-Chatillon, a indiqué la police.

Il est décédé des suites de ses blessures vendredi. La police a ensuite arrêté cinq suspects, dont trois âgés de 17 ans, un de 15 ans et un de 20 ans.

Le jeune homme de 15 ans est le seul suspect dont le procureur ne souhaitait pas qu'il soit placé en détention.

Il s'agit de la deuxième agression la semaine dernière, après qu'une jeune fille de 13 ans soit restée temporairement dans le coma après avoir été agressée mardi devant son école à Montpellier, dans le sud du pays.

Les deux incidents surviennent dans un contexte de tensions accrues autour des écoles françaises, après que des menaces d'attaques ont été proférées contre des dizaines d'établissements scolaires.

"Nous avons une forme de violence décomplexée chez nos adolescents et parfois chez des adolescents de plus en plus jeunes", a déclaré vendredi le président Emmanuel Macron avant le décès de l'adolescent.

« Les écoles doivent être protégées de cela », a-t-il déclaré, ajoutant qu'elles devraient « rester un sanctuaire pour nos enfants, pour leurs familles, pour nos enseignants ».